L’EMDR serait-elle efficace pour soigner certains symptômes du TDA-H ? (EMDR - Enfant - Ado - Adulte - Paris)

Vers une nouvelle vie?

L’EMDR est particulièrement connue pour traiter les grands « T », dit : « grand traumatisme », relevant d’une violence physique et/ou psychologique subie. 

En effet, cette technique neuro-émotionnelle, très puissante et reconnue pour son action de résilience neuronale, fonctionne particulièrement bien sur les grands T, dès lors qu’ils s’avèrent clairement identifiés dans l’histoire du patient et bien ciblés ; raison pour laquelle le travail en amont du clinicien psychologue ou psychiatre est primordial et détermine le succès de la thérapie EMDR. 

Mais qu’en est-il des personnes qui ne présentent aucun grand traumatisme reconnaissable ? L’EMDR pourrait elle toutefois s’adresser à d’autres personnes qui présentent des problématiques plus diffuses et les aider à les solutionner ?

Mes patients TDA-H ressentent notamment une gêne dans leur vie, mais qu’ils ont bien des difficultés à expliciter clairement en consultation. Ces symptômes pourraient ils relever de trauma mineur qu’il serait également possible de traiter ? Et sans identification évidente et précise, comment redonner de la luminosité à ce brouillard cérébral ? 

Ces questionnements m’ont donc amenée à m’intéresser au traitement de ces petits « t », car telle la petite goutte d’eau qui tombe régulièrement au même endroit sur le sol, elle finira par l’éroder tout autant qu’un grand T, avec le temps.

 

Sol

 

Le travail thérapeutique auprès des patients Tda-h

Bon nombre de personnes TDA-H, sans traumatisme évident, expriment des blocages et des mouvements émotionnels anarchiques qui font véritablement ombrage et les limitent dans leur vie quotidienne, voire les entravent dans leur progression personnelle. Supports TDAH

Ils font souvent mention : 
    ⁃    de procrastination et d’inhibition pour entreprendre des projets, 
    ⁃    d’une représentation du temps inadaptée et causant beaucoup de problèmes dans leur vie courante,
    ⁃    d’un manque de confiance en soi pour la prise de décisions et l’utilisation inefficace des outils méthodologiques pourtant nécessaires, 
    ⁃    de perturbations émotionnelles intenses, car très impressionnables, face aux obligations qui nécessitent de la planification et de l’organisation,
    ⁃    d’un cercle vicieux qui conduit à l’échec et se traduit par une irritabilité et/ou fond anxieux, 
    ⁃    d’une dys-régulation émotionnelle et impulsivité néfaste aux attentes personnelles et sociales, rendant difficile la vie en couple, familiale et en collectivité,
    ⁃    d’un manque de réceptivité face au plaisir, ce qui provoque un profond ennui particulièrement délétère pour la motivation et altère durablement le moral…

Aussi, le travail de psychothérapie classique permet au patient TDA-H, dans un premier temps, de repérer et conscientiser ses difficultés, afin de nommer les contraintes ressenties. 

A partir de ces premières investigations cliniques, s’engagent alors dans un second temps : l’apprentissage et la mise en œuvre d’outils neuropsychologiques et méthodologiques ainsi que l’inscription dans un rythme chronobiologique (alimentaire et de sommeil) plus qualitatif et personnalisé, approches complémentaires visant à redonner du mouvement et des solutions concrètes, pour sortir de l’impasse. 


Mes patients TDA-H, bien qu’aidés par ces approches et outils thérapeutiques, continuent parfois à exprimer et souffrir d’un parasitage attentionnel, d’idées trop souvent lacunaires, qu’ils ne parviennent toujours pas à canaliser, car probablement de nature neurologique. 


La pratique de l’Emdr avec les patients Tda-h

Adaptation et limites du protocole d’EMDR avec les patients TDA-H

Aucune étude randomisée à ce jour n’a été entreprise au sujet de l’efficacité de l’EMDR sur les patients TDA-H. Subjectivement, certains d’entre-eux semblent pourtant en ressentir pleinement les effets et ce, de façon durable après leur traitement EMDR.

Aussi, je souhaite vous présenter trois premiers cas cliniques qui relèveraient de ces améliorations. Notons toutefois plusieurs conditions à la réalisation de ces suivis EMDR auprès des patients TDA-H : j’ai dû en effet faire montre d’une certaine créativité pour adapter le protocole Standard du TAI (traitement adaptatif de l’information) aux patients TDA-H, et ce travail n’aurait pas pu être assuré sans leur confiance et notre formidable alliance thérapeutique. 

 

Crainte de ne pas être à la hauteur des attentes du clinicien 

Dans le cadre du TAI (traitement adaptatif de l’information), les patients TDA-H sont particulièrement sensibles à la vitesse des mouvement de doigts du thérapeute et craignent de ne pouvoir suivre cette cadence imposée au niveau de leurs yeux (SBA). Impressionnables et manquant cruellement de confiance en eux, il aura fallu les rassurer à ce sujet en leur rappelant qu’ils pratiquent sans s’en rendre compte ces mêmes mouvements oculaires bilatéraux et alternés durant leur propre sommeil paradoxal (rêves). 

Parfois de nouvelles stimulations bilatérales (SBA) ont été proposées comme les auto-tapotements ou bien encore les sons en alternance de l’oreille gauche / droite, lorsque la fatigabilité neurologique était trop dense. 

Une autre limite du protocole standard EMDR à laquelle les patients TDA-H furent confrontés, concerne la nécessaire inhibition des idées et leur évocation entre chaque SBA (Stimulation Bilatérale Alternée). Évoquer « l’image qui vient » entre chaque série de mouvement oculaire devenait parfois un véritable parcours du combattant… résolu par la possibilité de l’écrire, de ne rien en dire au psychologue et juste la voir dans la tête, d’en dire plusieurs, ou d’accepter de choisir celles qui leur semble plus pertinente pour eux.
Car ce qui compte, ce n’est pas de les partager, mais de les vivre intérieurement. 

 

Crainte de ne plus être le même après une séance d’EMDR

Les patients ont souvent peur de ne plus être les mêmes après une thérapie EMDR et ces résistances sont souvent plus marquées chez les personnes qui manquent de confiance en elles d’une part, et d’autant plus quand ces personnes ont appris toute leur vie à devoir se méfier de leur propre mémoire et des comportements d’autrui à leur égard. 
Le travail d’explication et de maîtrise de ce qui leur a été proposé fut essentiel pour poursuivre sur le chemin de l’EMDR.

Dans tous les cas, il est aujourd’hui admis qu’une perception négative de soi a pour effet de traduire une action dans le futur qui empruntera la même direction « négative » si elle n’évolue pas, raison pour laquelle les personnes ont souvent tendance à s’inscrire dans des cercles vicieux, générant des schémas de répétition délétères à l’identique.

L’EMDR permet de repérer cette idée négative que l’on a gangrené depuis fort longtemps en soi et de la voir se soustraire à une représentation plus heureuse de soi, visant un changement de perception et une nouvelle direction. 

« Même si le thérapeute EMDR adresse une affirmation au patient en même temps qu’il lui fait faire des mouvements oculaires, il ne s’agit pas d’hypnose. Pendant une hypnose, l’EEG montre un accroissement des ondes alpha, bêta et thêta, ce qu’on a rapporté à un accroissement de la suggestibilité (…). Les enregistrements EEG, au cours d’une séance de thérapie EMDR, ne montrent pas ces caractéristiques d’ondes cérébrales. Les ondes cérébrales des clients, en EMDR, se trouvent à l’intérieur des paramètres normaux de l’état de veille. En EMDR, la personne reste totalement consciente, et elle-même effectivement moins suggestive qu’en temps ordinaire aux informations qui ne sont pas exactes ».

Francine Shapiro, Des yeux pour guérir.

Femmes et Fleurs

Alors, oui vous ne serez plus le / la même, vous serez en effet VOUS, mais au meilleur de vous !


Etude de cas cliniques Tda-h en Emdr

Une restauration neurologique du système cérébral avec l’EMDR

La colère d’Hendrix 

Hendrix fait partie de ces personnes qui portent sur leur visage et leur être tout entier la douleur de la perte et la carence affective. Après avoir vécu toute sa jeunesse aux États Unis, de retour en France, il perd son père à 16 ans dans un accident tragique, ce qui le plonge dans une anesthésie affective de plusieurs années. 

Le TDA-H d’Hendrix s’intensifie et les conduites addictives à l’alcool et à la drogue viennent colmater sa souffrance. 
Après plusieurs cures de désintoxication, il parvient à rester sobre et l’est toujours aujourd’hui, dix ans après. Il se reconstruit doucement, aime une femme, et de leur union naît une petite fille. 

Il vient de lui même en consultation très négligé physiquement et m’indique qu’il a été diagnostiqué TDA-H enfant. Particulièrement ralenti et nonchalant, Hendrix évoque ses troubles des apprentissages qui auront été majeurs durant toute sa scolarité. Il est sans emploi encore à ce jour mais donne un coup de main dans un studio d’enregistrement. La musique, c’est toute sa vie. 

Après plusieurs mois de travail thérapeutique ensemble et bon nombre d’outils pour soigner son TDA-H, la colère d’Hendrix ne désenfle pas. Il en veut toujours terriblement à sa mère qui n’aurait cessé de l’éduquer dans un désordre psychique déroutant, jonché d’injonctions paradoxales constantes, le rendant d’autant plus confus au fil des années. Parallèlement, il reste très parasité par les obsessions et ruminations mentales discursives qui l’oppose à sa mère et ne peut s’empêcher de rejouer les débats chaque jour dans sa tête. 
En l’absence de discours positif et cohérent de sa mère envers lui, il se sent en effet dépourvu de reconnaissance vis à vis de ses idées et de sa parole. Et sans elles, il ne parvient pas à avancer.
Nous choisissons donc de nous intéresser aux injonctions paradoxales qui l’ont mis très en difficulté durant sa jeunesse et retraitons plusieurs de ces souvenirs en EMDR. 

Le travail progresse, il rumine moins, laisse davantage de place à sa femme, à sa fille et à son activité musicale durant les séances.  
Après quelques interruptions brutales des séances, Hendrix finit par poursuivre le processus et finaliser les derniers souvenirs qui attisent tant sa colère. Jusqu’au jour où Hendrix me dira spontanément qu’il se sent maintenant « moins abîmé et plus fluide dans ses idées », depuis que nous avons fait de l’EMDR. Ses proches lui en ont également parlé et ont identifié des changements importants dans son comportement et sa relation à autrui. Il est plus calme et sait mieux exprimer ses émotions et besoins. Il parle en effet de façon plus rapide et fluide. Trefles
Hendrix sera finalement capable de me dire qu’il a de la compassion pour sa mère, qu’elle n’est pas très ouverte, ni spécialement intelligente et qu’il ne peut pas lui reprocher d’être ce qu’elle est. Hendrix est maintenant convaincu d’être bien comme il est, lui aussi, et n’a plus besoin d’attendre la reconnaissance de sa mère. Il entreprend depuis peu des actions nouvelles dans son travail et montre une nouvelle motivation pour se produire en spectacle. 

Nous n’avons pas évalué les connexions cérébrales avant et après le traitement EMDR d’Hendrix, et ce récit repose uniquement sur mon observation clinique et la subjectivité du patient et de ses proches. Mais si l’EMDR génère bien une résilience neuronale, comme les études randomisées sur d’autres patients en attestent par ailleurs, il semble que les réseaux neuronaux d’Hendrix se soient bel et bien consolidés voire régénérés lui offrant une plus grande densité réflexive et ouvrant son esprit vers une trajectoire de pensée plus positive.

 

Défier ses blocages et résilier ses peurs avec un scénario du futur idéal 

J’ai rencontré plusieurs patients TDA-H qui manquaient de souvenirs précis à retraiter. Et dans le contexte des petits « t » cette recherche minutieuse et archéologique du passé apparaît d’autant plus incertaine. L’EMDR, fort heureusement, se déploie en plusieurs applications, en plus du protocole standard.

L’exercice alternatif du scénario du futur, notamment, plaît beaucoup aux patients TDA-H, en ce sens qu’ils doivent se concentrer sur le futur idéal auquel ils souhaiteraient accéder plutôt que de se focaliser sur un souvenir traumatique précis à retraiter. 

La procrastination au travail d'Alix 

Alix est une jeune femme ambitieuse et très douée dans son domaine. Elle présente un tda-h depuis l’enfance, et est à ce jour salariée. Elle éprouve un ennui profond face au manque de stimulation que lui impose son Directeur. En tant que TDA-H, elle s’éteint de plus en plus chaque jour qui passe et me fait état d’un moral en berne. Depuis quelques temps, elle songe à créer sa propre entreprise avec un collaborateur et s’y implique progressivement. 

Au bout de quelques mois, alors que nous avons travaillé ces sujets et d’autres plus personnels liés à sa vie amoureuse et familiale dans le cadre de sa Psychothérapie, Alix me fait part régulièrement de ses frustrations liées à son travail actuel, mais également de sa difficulté à avancer sur son nouveau projet professionnel, alors qu’elle vient de donner sa démission pour s’y consacrer pleinement.
L’idée est novatrice, les appuis financiers sont acquis pour sa réalisation, il ne manque plus que le nom et la réalisation des taches afférentes pour que l’entreprise se concrétise. 

Nous tentons de travailler ces questions dans le cadre de l’EMDR Standard, en revenant sur un épisode estudiantin durant lequel tous les onglets de son ordinateur étaient ouverts, et lorsque face à eux, elle fut prise de panique. Alix avait refermé l’ordinateur, impressionnée par la montagne de travail que sont ordinateur lui renvoyait visuellement. Elle en avait gardé un souvenir terriblement angoissant. 

Ainsi ciblé, nous abordons ensemble ce mini trauma, qui pourrait, une fois traité en EMDR, la libérer. L’amélioration se fait sentir par la suite, mais reste inconstante. Alix m’explique qu’elle tournicote dans son appartement et ne parvient pas systématiquement à ouvrir son ordinateur pour s’y mettre. Je lui demande alors, idéalement ce qui lui semblerait opportun pour améliorer sa situation. Elle me répond : « idéalement j’aimerai me mettre à mon ordinateur que ce soit à la maison, dehors, ou ailleurs, où que je sois, dès que j’ai un moment de libre pour avancer sur mon projet. Je me sentirai alors plus forte et capable si je n’étais plus dans cet évitement à chaque fois que je vois mon ordinateur ! » Nous venions d’établir  ensemble son scénario idéal du futur pour un retraitement en EMDR. 

Alix se prend maintenant au jeu et son imagination débordante l’amène à mentaliser une montagne (de travail), qui se transforme au gré des SBA (stimulations bilatérales alternées) en plaine verte, plate. Elle avance, et court maintenant de plus en plus vite sur cette plaine et commence à rire en associant sur une image de Mario (jeu vidéo) qui court et saute sur les carapaces de tortue (obstacles qui se trouvent sur son passage), ce qui, de surcroît, lui fait gagner des points ! Alix me Mariodemande : « mais comment vous faites apparaître ça? » 

Alix n’a plus peur de foncer, ce challenge en est même devenu ludique, je n’ai rien fait d’autre que de l’accompagner de mes SBA. 
A travers le scénario du futur, Alix a pu construire de nouvelles images mentales lui redonnant une énergie folle pour accomplir son travail. 

Elle me dira à la fin de la séance, en trépignant sur sa chaise: « bon, c’est fini? J’ai hâte de partir pour aller travailler ». 
Depuis, Alix a fini son travail thérapeutique avec moi et me donne régulièrement de ses nouvelles. Sa boîte avance sans discontinuer. Alix est sereine et toujours très motivée. 

 

Barbara et celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom 

Barbara est une lycéenne qui présente un TDA-H marqué par des émotions particulièrement vives qu’elle ne parvient que très difficilement à canaliser depuis la petite enfance. Elle fait régulièrement des crises qui envahissent l’espace familial et la fatiguent profondément. Ces crises sont imprévisibles, particulièrement denses et longues, avant de trouver une résolution. 

Malgré un travail approfondi au sujet de l’anamnèse de Barbara et de ses difficultés neuropsychologiques en lien avec son TDA-H, certains de ses symptômes ne cédaient pas. Je lui ai alors proposé, ainsi qu’à ses parents, de compléter la thérapie par une approche en EMDR, qui interviendrait (métaphoriquement) comme une chirurgie plus précise, visant l’endroit où la thérapie classique ne peut accéder. 

Très en difficulté pour trouver un souvenir précis, nous choisissons de travailler sur le scénario du futur. Barbara m’explique qu’elle est envahie actuellement par l’angoisse, qui prend forme à travers des araignées. Plus elle est terrassée par la panique, plus les araignées grossissent et envahissent son espace mental, me dit elle. 
Je lui demande alors comment elle aimerait réagir lorsqu’elle est prise de panique et qu’elle perçoit ces araignées. 

Très angoissée, Barbara aura alors du mal à m’entendre prononcer ce mot -araignée- et en témoignera par des réactions authentiques de dégoût. Barbara finit par me répondre qu’idéalement « elle aimerait les voir partir ». 

Nous construisons alors une réflexion autour de la façon dont l’araignée pourrait être chassée. En effet, l’action mentale engagée permet de ressentir davantage de contrôle sur la situation, ce qui est essentiel à viser dans le cas de crises paniques. Mais impossible pour elle de s’en approcher. Il lui faudrait donc un objet tiers entre elle et l’insecte pour le repousser. Barbara se saisit alors d'un balai et maintenant un peu plus confiante, accepte de le diriger mentalement en direction de l’araignée. Elle lui donne un coup sec pour qu’elle tombe assommée et qu’elle puisse ensuite la balayer hors de sa vue. 

Nous partons sur ce scénario en EMDR, ce qui semble lui procurer un premier mieux être. Barbara manifeste toujours beaucoup de dégoût à l’évocation de l’araignée. La lycéenne se focalise maintenant sur la texture de l’insecte. Je demande à Barbara ce qui pourrait lui sembler doux. Elle mentalise l'image : une plume noire, douce, qui, lorsqu’elle tombe par terre, virevolte poétiquement et enPlume douceur pour finir par se poser sur la surface du pied, d’abord protégé d’une chaussure, puis en chaussette, pour finir sur un pied nu. 

Lors du traitement EMDR de ce scénario du futur (plume noire), je lui demande maintenant ce qu’elle ressent lorsque l’araignée tombe sur son pied, Barbara de me répondre : « ben je la vois même plus, je ne vois que la plume noire ! » 

Cet exercice de scénario positif a permis à Barbara de supporter son image mentale anxiogène et de la remplacer par une action mentale durant laquelle elle peut intervenir d’elle même pour se protéger, et finir par la transformer en une plume douce et donc bien plus acceptable pour elle. 


Pour conclure, au travers de ces trois observations cliniques traitant de la régulation cognitive et émotionnelle, de la procrastination et de l’anxiété diffuse, il semble que ces patients TDA-H aient trouvé en l’EMDR une thérapeutique complémentaire et efficace. 
Aussi, le traitement EMDR proposé aux personnes souffrant de troubles neurologiques pourrait offrir un espoir de re-connexion neuronale des plus prometteurs. 

 

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