Voilà j'ai semble t'il fait un transfert avec une amie, assistante sociale qui à compris rapidement le problème cela suite à un choc émotionnel. J'ai d'abord admis l'évidence, travailler sur le sujet et finalement compris. Alors qu'au bout de 3 mois je semblais reprendre le contrôle, aujourd'hui je ne puis me résigner à l'aimer d'une force incommensurable. Je tiens à préciser que mon épouse est "mourante" et que de son côté elle est également mariée. Nous nous voyons régulièrement à travers une association. Plusieurs signes m'apparaissent comme favorable sur ses sentiments à mon encontre. Merci pour votre réponse
Article 2 : Eduquer son enfant HPI : mode d’emploi
Première idée fondamentale : l’enfant HPI ne naît pas avec un mode d’emploi, pas plus que tout autre enfant d’ailleurs, mais avec lui ce sera probablement un peu plus complexe et demandera encore plus de bon sens et de cohérence, une communication juste et à bonne distance, des réajustements quotidiens, des rituels et de la pugnacité.
Publié le:
30/01/2020
Le transfert affectif, amoureux, émotionnel dans tous les cas, est souvent difficile à distinguer du sentiment car il est alimenté par le sentiment.
C'est la psychanalyse qui a pu le définir lors des cures thérapeutiques, car beaucoup de patientes avaient tendance à tomber amoureuses de leur thérapeutes, les patients hommes également, et cela s'est également retrouvé parfois du Therapeute à son patient (e).
Tout ceci pour dire que la frontière est mince et parfois se franchit. S'il est possible d'en donner une définition distinctive (donc grossière) je dirai que la différence se fait dans la longévité du sentiment et dans son épanouissement au long court.
Le transfert, quant à lui se fait souvent plus transitoire, à L'Echo du fantasme qu'il suggère en l'autre. Le sentiment amoureux tient davantage compte des défauts et qualités de l'autre et ne s'étaye pas uniquement sur une situation ou une rencontre propice à un moment donné de la vie du sujet. Il faut plus d'ingrédients pour que cela tienne.
Certains scientifiques parlent notamment de trois facteurs nécessaires pour initier le rapport amoureux:
- le QI (il doit être approximativement équivalent chez les deux personnes), indépendamment de la culture et des connaissances acquises
- la forme du nez (probablement pour une plus grande harmonie génétique)
- et l'odeur, car la reproduction (rencontre ADN compatible) doit être assurée pour la survie de l'espèce. D'où la célèbre expression : "je le ou la sens bien ou je le ou la sens pas!"
Votre situation est très particulière et évidemment doit "booster" votre désir de vie. Car pour accompagner une personne en fin de vie, cela demande beaucoup d'énergie vitale, de pulsion libidinale, venant compenser le déficit chez l'autre.
Ainsi l'aidant fait office de "moi auxiliaire" pour le mourant. En d'autres termes cela signifie que la personne en fin de vie "aspire" la vie autour d'elle et cela est très déroutant pour les accompagnants qui se sentent vidés de leur énergie.
Dans ce contexte, tomber amoureux d'une autre femme a probablement été d'un grand soutien pour vous et indirectement pour votre femme, même si d'un point de vue moral, cela est difficile à entendre pour la plupart des gens.
Cette personne nouvellement arrivée dans votre vie vous procure du soutien émotionnel, un avenir en direction de la vie et probablement aussi l'espoir de ne pas vous retrouver seul à la mort de votre épouse.
Ce contexte critique dépassé, vous verrez par la suite si cette idylle deviendra amour, il n'y a probablement que le temps qui pourra répondre à cette question.
Je vous souhaite tout le courage nécessaire pour la suite.
Bien à vous
Céline Lemesle, Psychologue