en peu de temps ,j'ai subi divers traumatismes affectifs;deces,debut de divorce,vente de maison;tout recommencer à 0..j ai des boules d'angoisses qui surgissent sans que je m'y attende et des pleurs ..comment me calmer,comment sortir de cette impasse??merci
Les rêves et les cauchemars du jeune enfant
80% des consultations pédopsychiatriques et psychologiques concernent les troubles du sommeil de l'enfant. Les perturbations nocturnes concurrencent ainsi activement les troubles alimentaires du bébé.
Publié le:
04/08/2011
Vos réactions se nomment crises d'angoisse post traumatiques, la plupart des personnes qui présentent ces symptômes ont effectivement subi des bouleversements soudains, inattendus dans leur vie, parfois à répétition. Il s'agit de petites intempéries psychiques accumulés ou multiples qui finalement s'apparentent au traumatisme et à ses symptômes.
L'homme éprouve difficilement le changement, parfois mieux que d'autres, parfois moins bien que d'autres.
Lorsque la personne n'a pas eu le temps de se préparer psychiquement à une modification de son environnement, qu'il soit physique, mental, affectif, lié au travail, à son chez soi... Cela entraine une perte des repères internes et une déstabilisation psychologique transitoire. Les crises d'angoisse sont là pour rappeler au sujet qu'il a vécu une effraction dans ses repères et qu'il est se trouve en danger, un si grand danger qui avoisine le sentiment d'être impuissant pour sortir de cette situation menaçante.
Lorsque l'on ne peut plus fuir une situation difficile, il faut alors l'affronter pour s'en sortir. Si la situation est trop angoissante et/ou que la personne n'a pas l'habitude de réagir par la confrontation et qu'il ne peut plus fuir, il se sent pris au piège.
En d'autres termes, il faut travailler rapidement à la mise en place de stratégies concrètes qui vous permettent de vous rassurer quant à votre capacité d'agir sur votre vie. Vos repères (externes) se fragmentent assurément mais les personnes oublient souvent qu'il existe en chacun de nous cette force, cette envergure vitale silencieuse (la résilience, chère au Pr Cyrulnic) qui ne demande à resurgir en cas de dernier recours. C'est notre capacité à nous relever de nos "cendres" tel le Phoenix de la mythologie Grecque.
Pour l'heure, je crois que vous avez surtout besoin de parler de ce qui vous arrive et d'être aidé à entrevoir votre capacité d'action dans cette situation si perturbante. Parfois un traitement pharmaco peut être associé pour soulager un temps la douleur qui empêche de penser.
Celine Lemesle, Psychologue clinicienne
Céline Lemesle, Psychologue